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TEMOIGNAGES D'ARTISTES 

Je ne peux que me joindre à ces témoignages de joie et de fierté, ainsi qu'aux remerciements adressés aux personnes qui nous ont permis de nous dépasser et d'offrir le meilleur de nous même à ce spectacle.

J'ajouterais simplement que ces deux interventions démontrent à quel point la mise en scène et l'expression gestuelle sont utiles à notre petit groupe et plaisantes aux spectateurx. J'estime que ces expressions demandées à des personnes qui ne sont pas (tous) des acteurs prennent encore plus de sens, et je pense que nous aurions intérêt dans l'avenir à maintenir cette association de la mise en scène au chant, en nous disant qu'à chaque situation de spectacle dans laquelle nous sommes , se trouve une possible d'adaptation scènique. Nous pouvons apporter la même conviction dans la justesse et le sens des paroles de nos chants, à leur mise en forme.

Christian Choriste Chiffon Rouge

Depuis dimanche dernier je veux te remercier :

pour la finesse de tes interventions et leur pertinence exemple Brume qu'on n'a jamais fait aussi bien  remodelée grâce à une proposition très simple que tu nous a faite et tu as su déceler ce qui clochait.

Pour ta bonne humeur et , si tu permets, quelque chose de juvénile léger envoûtant qui émane de ta manière d'être ,tu es aussi une excellente pédagogue même si ce mot ne me plait pas trop et ne te va guère 

Je suis ravi de ce qu'on a fait ensemble depuis un an.

J'espère qu'on aura l'occasion de retravailler ensemble et de partager d aussi beaux moments

Bise

Michel Choriste Chiffon Rouge

Témoignage d'un élève de seconde après l'écoute des textes écrits par les enfants prisonniers à San Luis Potosi auMexique

 

 

Chère madame Boichot

 

Me présenter n’aurait aucun intérêt. Disons simplement que ce mercredi 10 mai, jusqu’à ce que la sonnerie de 9H25 ne retentisse, je n’étais qu’un élève de seconde venant de célébrer une victoire au baby-foot et ne songeant qu’à réitérer cet exploit.

On m’avait rapporté que la matinée était dédiée au Mexique et je ne voyais en cela qu’un laps de temps retiré à la douloureuse épreuve des corrections orthographiques des devoirs de la veille. On m’avait annoncé une lecture publique sur cette contrée centre américaine et me représentais de ce fait, tortillas de maïs, chili con carne et autre plage d’Acapulco sur fond sonore d’un groupe de mariachis. On m’avait raconté que cette heure quelque peu inhabituelle porterait sur la mise en scène d’un spectacle en ce pays idyllique.

 

Pourtant à 9H30, deuxième sonnerie, je découvris son univers carcéral, maison de toute une jeunesse. A l’écoute des textes de ces jeunes mexicains et mexicaines, je m’enfonçais dans leur monde, remontant des couloirs de barreaux usés par des regards baissés. Je vis à travers les mots de Luis Roberto et les autres, la grande porte du centre pénitencier de San Luis Potosi s’ouvrir à moi. Sous un soleil de plomb, se dessinait au loin un bâtiment dont l’aura rendait encore plus aveuglante la clarté des cieux mexicains, le théâtre municipal, témoin privilégié de leurs joies emprisonnées sur papier, de leur peur libéré dans ces cahiers. J’ai pu voir se dessiner sur les visages de ces enfants prisonniers, la plus belle des acrobaties, un sourire s’esquisser.

Très égoïstement, j’ai envie madame de vous remercier pour m’avoir fait prendre conscience de la légèreté de mon existence. Quelle merveilleuse aventure humaine vous nous avez offerte en emplissant d’espoir les cœurs de San Luis Potosi.

10H25, troisième sonnerie, plongé dans mes pensées, je me sens bien plus proche du Mexique que du baby-foot du foyer.

Chère madame Boichot, gardez s’il vous plait votre enthousiasme qui vous a permis de transmettre dans un petit théâtre Mexicain passion et espoir nécessaires pour garder allumée la flamme de l’enfance.

Romain C

Nouara Naghouche inetrwiewée par Yasmina Benguigui pour sa nomination aux "MOLIERE 2009"

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